Vers un véritable réseau de nuit : la position de l’association

Cliché de Pierre Rudloff
Cet article date d'il y a une ou plusieurs années.

Nous vous conseillons de le lire en gardant son âge à l'esprit.
Le contexte de l'article peut ne plus être le même à présent.

L’Association TC-Alsace se réjouit de la nouvelle annoncée par le maire Roland Ries il y a quelques jours de cela.

Un pôle unique au centre-ville

La création d’un pôle unique de départ au niveau de Corbeau est un très bon point : proche des lieux de vie nocturne et de l’hyper centre sans pour autant s’immiscer dans la zone piétonne. Cela permet aussi une plus grande clarté pour les usagers.

Le passage d’une à trois lignes de nuit est une véritable avancée pour la vie nocturne strasbourgeoise. Certes, deux des trois nouvelles lignes sont en fait issues de la ligne existante, mais la scission en deux lignes distinctes permet une meilleure flexibilité dans l’exploitation.

Nous insistons sur le fait qu’il ne faut pas s’arrêter en si bon chemin. Évidemment, il n’est pas nécessaire de disposer d’un réseau équivalent au réseau circulant en journée, tout comme l’exploitation du réseau tram de nuit constitue un non-sens économique à l’échelle de notre ville. Cependant, des évolutions sont encore possibles et nécessaires.

Un vrai progrès

Dans cette refonte, la desserte du sud-ouest de la communauté urbaine ainsi que celle du Neuhof sont oubliés. En outre, à l’heure où l’on prône l’Eurodistrict et la coopération transfrontalière Strasbourg – Kehl, la desserte de la petite sœur allemande est importante.

Toutefois, si le succès est au rendez-vous, il semblerait logique que la municipalité s’interroge sur de nouvelles évolutions pour compléter cette offre qui s’avère désormais attractive. Une offre de transports en commun nocturne permet de limiter les nuisances aux riverains du centre-ville, mais aussi, permet de donner une attractivité certaine à cette vie nocturne strasbourgeoise.

En prime, un réseau nocturne permet aux travailleurs de nuit, même si il ne s’agit que d’une infime tranche de la population, d’éviter l’utilisation de leurs véhicules particuliers.

Nous saluons donc l’évolution apportée, que nous réclamions depuis bien longtemps, et qui permet à Strasbourg de prendre une vraie longueur d’avance par rapport à d’autres villes françaises.

Contribution signée pour l’association TC Alsace par : Damien Senger, président ; Étienne Westphal, vice-président ; et Kevin Benoit, vice-président à l’animation numérique