Les agences CTS à Strasbourg

Le panneau de l'ancienne agence commerciale Baggersee
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Il ya quelques mois de cela, on a assisté à la fermeture de l’agence CTS de la gare. Avec cette fermeture (annoncée comme « temporaire »…)  se pose un problème : une seule agence est depuis à la disposition des usagers strasbourgeois. Une seule agence pour le réseau d’une communauté urbaine de plus de 450 000 habitants…

A titre de comparaison dans les villes de tailles équivalentes, Bordeaux dispose de 3 agences, et Nantes de 6 « espaces d’accueil ». Mulhouse, ville pourtant bien moins grande que Strasbourg, aussi bien par le nombre d’habitants que par la taille du réseau de transports, dispose de 2 agences.

Depuis, il y a une file d’attente monumentale devant la seule agence strasbourgeoise, et cela peu importe l’heure de la journée. Si vous ne souhaitez qu’une simple information, passez votre chemin ou patientez 20 à 30 minutes (en heure creuse).

On dénombrait il y a quelques années encore, 3 agences à Strasbourg :

  1. l’Agence de l’Homme de Fer, déplacée de quelques mètres mais toujours bien là
  2. l’Agence de la Gare, refaite à neuf en 2007, mais fermée depuis quelques mois pour des raisons de poussière et étanchéité (défauts de chantier… ?)
  3. l’Agence Baggersee, avec des horaires restreints, qui a fermé ces portes il y a quelques années.

Avec les extensions de tram en 2007, il a été question d’ouvrir une agence à Landsberg. Ce projet est aujourd’hui mort et enterré. Si l’emplacement était critiquable, cette agence aurait fait un grand bien à  l’agence survivante qui a un grand besoin de respirer.

Ainsi, il est nécessaire d’ouvrir de nouvelles agences. Mais il ne faudrait pas voir trop grand. L’agence de la gare par exemple, a été vu trop grande avec des horaires beaucoup trop restreint.

Des points de ventes et d’information bien repartis, avec un à deux  guichets, suffiraient. Quelques exemples : un bureau à Illkirch-Graffenstaden permettrait de desservir le sud de l’agglomération, un point à Schiltigheim ou Bischheim pour le nord de l’agglomération.

La CTS avait annoncé vouloir développer des alternatives aux agences ; le rechargement de sa badgéo à domicile par exemple. L’avenir passe certes par la vente de tickets/abonnements via une boutique internet, mais il est indispensable de disposer d’une présence humaine auprès des usagers, ce que la CTS semble oublier.

Si Strasbourg dispose d’une certaine avance dans le développement et le maillage de son réseau de tramway, des plus petites villes sont mieux équipées en matière de points d’information client…